Sous les applaudissements du public, de sa mentor, la Shiri Maïmon, des trois autres juges du programme et de la présentatrice Bar Rafaeli, Rose Fostanes est devenue la première lauréate de X-Factor Israel mardi soir.

Rose Fostanes, a provoqué un raz de marée médiatique depuis sa participation au télé crochet "X-Factor Israël" et est devenue un phénomène national. 

"C'est un grand changement dans ma vie", a raconté cette aide-soignante de 47 ans au quotidien Haaretz. "Avant, personne ne me connaissait, maintenant les gens crient mon nom dans la rue".

Rose est assaillie par les fans partout où elle va et se dit fière de représenter les autres millions de travailleurs philippins dans le monde.

Après avoir travaillé au Liban et en Egypte, où elle vivait pauvrement et tristement, Rose est arrivée en Israël il y a 6 ans pour travailler en tant qu'aide-soignante et pouvoir envoyer de l'argent à sa petite amie restée aux Philippines. Elle passe ses journées à faire le ménage pour une femme âgée et vit dans un vieil appartement dans le sud de Tel Aviv en collocation avec sept autres personnes.

Fostanes raconte qu'elle rêve de chanter depuis son plus jeune âge mais qu'elle a toujours été victime de discriminations en raison de son apparence. Rose Fostanes serait une sorte de Susan Boyle d'sraël. 

Depuis ses 23 ans elle travaille comme aide-soignante.

"J'ai laissé ma famille et ma petite amie aux Philippines, ils me manquent", dit-elle les larmes aux yeux. "J’aurais aimé qu'ils soient auprès de moi, j'ai vraiment besoin d'eux".

Il y a quelques mois, un ami a encouragé Rose Fostanes à auditionner pour "X-Factor", qui s'est vantée de recruter des chanteurs au parcours original, afin de combler la forte ressemblance du programme avec Kochav Nolad, aujourd'hui Kochav Aba, l'American Idol ou Nouvelle Star israélien.

Du haut de ses 1,50 mètres qui contrastent avec la taille de Bar Rafaeli, Fostanes a conquis le public, grâce à sa tonalité de voix rauque et émouvante. Elle l'emporte face à deux plus jeunes concurrents israéliens qui n'ont pourtant pas démérités.

Misha Uzan - CulturËl